Centre d'explorations Ophtalmologiques de L'Odéon
Scanner Laser Optical Heidelberg (Fluo-ICG) ■ Tomographie en Cohérence Optique (Spectralis)
■Angio O.C.T. (Heidelberg) ■ Angio O.C.T. Swept Source ■ Heidelberg Retinal Tomography Pachymétrie ■ Champ visuel (Goldman – Octopus -Humphrey) ■ Echographie (calcul d’implant) ■ UBM ■ Sens chromatique ■ I.V.T. (Salle opératoire). ■ Laser Multispot Pascal ■ Laser Yag SLT ■ Photothérapie dynamique (P.D.T).
Tous les médecins sont adhérents à l’OPTAM
LE CENTRE de RETINE MEDICALE
Pathologies
DMLA
La DMLA est l’une des premières causes de malvoyance chez les personnes de plus de 50 ans dans les pays industrialisés.
Sa prévalence est de1 % à 50 ans et supérieure à 50 % après 80 ans. Certains auteurs ont calculé que 800 000 à 1 million de sujets seraient atteints de DMLA symptomatique en France. La DMLA a une origine génétique. Les patients qui ont dans leur famille une personne ayant une DMLA, ont 4 à 6 fois plus de risque d’avoir eux-mêmes une DMLA.
D’où l’intérêt de détecter, lorsqu’ils ont 60 ans ou moins, les enfants, de les dépister.
La MLA représente le stade précoce de la maladie. C’est le stade des précurseurs à identifier pour mettre en place la surveillance. Elle n’est pas ou peu symptomatique sur le plan visuel. La présence d’une MLA à un ou deux yeux entraîne un risque de développer une DMLA à 5 ans pouvant aller jusqu’à 50 pour cent.
La MLA peut comporter différent types d’anomalies du fond d‘œil dont certaines sont à haut risque de complications.
Il est donc essentiel que l’ophtalmologiste puisse dépister, suivre une MLA et vous informer de l’autosurveillance.
La MLA peut comporter selon le stade de la MLA, des traitements préventifs par antioxydants peuvent être prescrits.
Il existe 2 formes
La forme atrophique dite « sèche » résulte de l’atrophie progressive des couches de l’épithélium pigmentaire et des photorécepteurs. Le retentissement visuel est notable mais ce processus est lentement évolutif. Elle représente 50-60 % des cas de DMLA, bilatérale et asymétrique. La conversion d’une DMLA atrophique en DMLA exsudative varie 11-20 %.
La forme exsudative dite humide représente 10-30 % des cas de DMLA. Elle peut être de survenue brutale, bilatérale et asymétrique. Elle se caractérise par l’apparition de néovaisseaux choroïdiens sur la macula, qui sont responsables d’œdème et d’exsudation intra ou sous rétinienne, ou d’hémorragies rétiniennes. Son évolution est le plus souvent rapide et symptomatique.
Le diagnostic s’obtient à partir de l’examen ophtalmologique etdu fond d’œil puis de l’imagerie rétinienne :angiographie à la fluorescéine, (faire des liens avec ces examens) angiographie au Vert d’Infracyanine, tomographie en cohérence optique (OCT-B et OCT-Angio) couplée aux rétinographies .
Votre ophtalmologiste pourra décider du bilan à faire selon qu’il faille poser le diagnostic positif et différentiel, définir l’indication thérapeutique initiale, mais également pour adapter le suivi et les indications de retraitement.
Il existe aujourd’hui un traitement recommandé pour la forme exsudative.
Votre ophtalmologiste vous exposera les différentes molécules et choisira le traitement et sa rythmicité en fonction de la forme clinique que vous présentez. De nombreux traitements sont actuellement en cours d’évaluation. Le centre Ophtalmologique de l’Odéon participe actuellement à de nombreuses études cliniques internationales de phase III et IV. (faire des liens avec protocole de soin gratuit)
Des traitements de la DMLA atrophique sont en cours de validation (faire des liens avec protocole de soin gratuit). Votre ophtalmologiste vous expliquera les principes de l’autosurveillance (mettre une grille d’Amsler).Votre ophtalmologiste vous expliquera les principes de l’autosurveillance.
Devant l’apparition unilatérale du moindre signe visuel anormal persistant 24h, vous devez consulter votre ophtalmologiste, en urgence